La Watt/Puppy est arrivée au showroom
La Wilson Audio Watt/Puppy est arrivée au showroom
La tant attendue Watt/Puppy est arrivée au showroom ce jeudi.
Pour la petite histoire, les WATT/Puppy sont une « réédition », 40 ans après la sortie de la première Watt/Puppy en 1985 !
La Watt/Puppy 1, en 1986
Déballage :
Quelques photos de l’installation des Watt/Puppy au showroom :
Nous découvrons l’assemblage et la finition des Watt/Puppy . Comme à son habitude aucun compromis n’a été fait par le constructeur américain. Toutes les pièces sont parfaitement usinées et ajustées.
La laque, dans notre cas Oak Green Satin, est absolument superbe sans défaut avec aucune déviation de nuance.
Seule petite modification : ce sont des roulettes que l’on dévisse par un écrou inférieur. Pour l’installer, il est préférable d’utiliser un appareil de levage.
Concernant le réglage de la tête supérieure, les réglages sont moins poussés que sur les enceintes plus haut de gamme de la marque. On se retrouve avec une pointe arrière qu’il faut régler sur 4 niveaux possibles.
Comme les modèles Sasha V et Alexia V, le modèle Watt Puppy bénéficie de presse-étoupes en métal qui nous permettent de régler la pression de serrage des câbles qui alimentent le médium/aiguë.
Le seul petit bémol que nous notons sur cette nouvelle enceinte est l’absence de la fenêtre plexiglass qui donne accès aux résistances de coupure ; de ce fait nous avons accès directement à ses composants.
Et une vidéo accélérée de l’installation :
Test d’écoute:
Nous étions plutôt sûrs du résultat ; mais nous voulions quand même attendre que les enceintes soient rodées pour vous en parler.
Nous les avons couplées à plusieurs amplificateurs: McIntosh, Audio Analogue, Karan… et pour la finesse du rendu, nous avons sélectionné nos meilleures sources : APL, Ayon, Esoteric.
Les premiers essais sont réalisés avec un câblage intégral en Esprit Eterna.
Nous commençons par un album de Loussier :
Le piano est parfaitement rendu : le fameux nouveau médium du Wilson Audio en almico révèle tout le naturel et la texture des instruments, cela quelque soit l’électronique sélectionnée.
Pour la partie grave, le jeu est plus délicat en montant progressivement de gamme. Chez McIntosh nous finissons par obtenir le résultat souhaité. Le duo de boomer en 20cm est assez complexe à piloter.
En sélectionnant des amplificateurs plus rapides comme Audio Analogie ou Karan, l’alimentation de ce registre grave est atteinte avec un coût plus réduit que les plus gros amplificateurs McIntosh, même si nous devons dire que le registre médium/aiguë excelle en naturel.
Nous sélectionnons un deuxième album : Michel Jonasz Quartet
Avec cet album, nous pouvons mesurer la richesse harmonique des instruments comme la contre-basse, le piano et la batterie : tout est parfaitement retranscrit.
Ce qui est superbe c’est l’espace sonore que déploie les Watt/Puppy : c’est une belle performance pour une enceinte à moins de 50 000 €.
Quant à la voix de Michel Jonasz, timbre que nous connaissons parfaitement : c’est beau, c’est subtile et d’un naturel redoutable.
Conclusion:
Encore une belle réussite de chez Wilson Audio ! Ils ont réussi à créer une ligne directement issue des années 80 mais remise au goût du jour :
- Nouveaux matériaux
- Nouveaux drivers
- Nouveaux composants
Nous sommes résolument en présence d’une « petite » Wilson Audio Sasha V. Nous pourrions dire qu’elle atteint 80% des capacités musicales de cette dernière, avec peut-être un avantage : celui d’être plus facilement logeable que sa grande soeur.
Nous recommandons une électronique qui offre beaucoup de naturel mais qui soit assez puissante pour piloter le médium/grave.
HifiLink recommande cette enceinte. Elle est en écoute permanente dans notre showroom. N’hésitez pas à prendre rdv pour la découvrir.
